SACRE; PSA & BOY

« Premier cours. »
→ Préparation, vendredi 27.

Je fermai la porte du box de Steel Drum, et me dirigeai maintenant vers le tableau des cours, voyant que j'avais encore une petite demie-heure pour préparer le cheval que j'allais monter. Je longeai la partie des box, et pris doucement un petit escalier de trois marches qui me menait à l'étage du dessus, où se trouvait le club house. Je cherchai mon nom du bout des doigts, il était en face d'un prénom mal écrit. Je plissai les yeux, m’efforçant de voir bien net. Socre. Je haussai les épaules, et redescendis les marches, vérifiant toutes les ardoises pour chercher un certains « Socre ». Prénom peu courant, en effet. Je finis par trouver un nom ressemblant, c'était « Sacre », et non Socre. Enfin, c'était ma monture du jour.

« Salut toi. On ne se connaît pas mais on peut toujours faire connaissance, n'est-ce pas ? »

Je tendis ma main entre les fins barreaux, et la retirai aussitôt. Ce bel étalon avait tenté de me mordre, je n'aimais pas ça. J'ouvris le loquet qui émit un bruit effroyable. J'étais énervée, je n'aimais pas les chevaux mordeurs, surtout quand je devais les monter. Oui, j'étais stressée, oui, je n'aimais pas l'avouer. Je caressai son encolure et manquai de me faire assommer par son immense tête. J'allai le préparer en dehors du box, pour plus de sécurité. Je lui passai rapidement un licol plat et le sortis, il ne me restait plus qu'à l'attacher. Je choisis un endroit bien calme dans le couloir, où personne ne passait pour nouer la longe autour d'un anneau d'attache. Je voulais rapidement m'en occuper, au moins, le cauchemar n'allait pas durer très longtemps. Je me dirigeai vers la sellerie où j'ouvris soigneusement mon casier en tournant la clé dans la serrure. Je pris une brosse, une seule, une symbolique. J'avais mal un peu partout ; pourtant je n'étais pas encore monté depuis la mort de mon cheval, qui remontait donc à quelques mois. Ça allait me faire tout drôle. Je retournai aux côtés de Sacre pour débuter le pansage.

« Je fais ça vite fait, pas besoin de t'infliger ma présence qui a l'air insupportable pour toi. »

Je fronçai les sourcils, mécontente. Le pansage allait commencé, mon cours aussi. Je frottai rapidement le physique de rêve qu'avait ce beau pur sang anglais, histoire de terminer ça rapidement. Je jetai la brosse contre le muret, et cherchai le harnachement des yeux. Sacre. Ça devait être à lui. Je posai un tapis noir sur son dos, ainsi qu'un amortisseur en gel. J'y rajoutai la belle selle en cuire de couleur havane, et finis par m'occuper de son filet. Les minutes défilaient et je n'étais visiblement pas en avance. Je détachai le licol que j'avais noué autour de son cou en « collier » et passai les rênes par dessus la tête du cheval. Ma bombe était à sa place, je portais une cravache dans ma main libre. Nous nous dirigions touts deux vers la carrière.

( carrière )

Retour à faire, attendant la fin de notre cours.